Il y a neuf mois nous visitions avec un groupe du CADA de Choisy le Roi la cathédrale de Notre Dame…
Ce mercredi 16 Avril nous avons consacré la séance à la restauration de notre collage qui s’était décollé durant l’hiver… fait étonnant Lundi 14 Avril Sébastien, vidéaste, était au siège de Coallia afin de régler les derniers détails de la diffusion de la vidéo réalisée en Août dernier.
Retrouvez ce très beau travail ici.
Mélanie était alors en stage de Master et nous partage son émotion… :
« Chère Catherine et Sébastien, cher tous,
J'ai
beaucoup pensé à vous hier, et immédiatement à notre visite l'été
dernier... J'allais justement vous écrire.
Je partage
votre tristesse devant la tragédie de Notre-Dame de Paris.
Je me
rappelle encore en août dernier, quand j'avais été visiter la
cathédrale.
Je me rappelle avoir ressenti un sentiment particulier de beauté à la vue des vitraux de la rosace, et de la lumière intemporelle qui en sortait ... Et de cette lumière bleue caractéristique qui émanait de tous les vitraux sur les pierres alentour.
Je me rappelle aussi des plafonds étoilés des voûtes près des vitraux du fond que je n'avais jamais notifié avant, qui m'ont laissé rêveuse et mis des étoiles dans les yeux à mon tour, et dans celles des autres, qui découvraient cet édifice pour la première fois, et pour certain-es, qui n'étaient jamais rentré-es dans une église avant.
Je me rappelle avoir ressenti un sentiment particulier de beauté à la vue des vitraux de la rosace, et de la lumière intemporelle qui en sortait ... Et de cette lumière bleue caractéristique qui émanait de tous les vitraux sur les pierres alentour.
Je me rappelle aussi des plafonds étoilés des voûtes près des vitraux du fond que je n'avais jamais notifié avant, qui m'ont laissé rêveuse et mis des étoiles dans les yeux à mon tour, et dans celles des autres, qui découvraient cet édifice pour la première fois, et pour certain-es, qui n'étaient jamais rentré-es dans une église avant.
Je pense
qu'ils éprouvaient aussi une véritable émotion esthétique et
spirituelle, puissante. Je n'oublierai jamais leur émerveillement et
leur âme d'enfant, les yeux ébahis et l'humilité ressentie.
Et bien sûr
je me rappelle aussi les gargouilles, et l'architecture des deux
tours : ils peuplaient auparavant mon imaginaire avec les
photographies que j'avais vues, et dans la réalité je me croyais
alors dans un siècle passé, avec ces créatures fantastiques qui
contemplaient inlassablement Paris avec le même mystère.
L'image s'est écroulée dans notre réalité terrestre hier, mais demeure précieusement dans mon coeur.
Que ce trésor d'art, d'histoire, et de civilisation, demeure éternel dans nos mémoires, à défaut d'être reconstruit à l'identique. »
Nous en retrouvons le souvenir en tournant les pages vers l'article du jeudi 26 juillet 2018.